Ci-dessous notre itinéraire de 13 000 kms parcourus….(en vert trait continu trajet 2011, en pointillé trajet 2009), remerciements à la carte illustrée de Laura et Nico

Les bons côtés :

-        Une magnifique nature préservée et encore sauvage et peuplée d’innombrables animaux

-         Un endroit parfait pour les amoureux du camping avec barbecue et soirée étoilée

-         La sympathie et l’ouverture d’esprit des Australiens

Les moins bons côtés :

-         La nourriture qui tourne principalement autour des hamburgers et des fish and chips malgré quelques agréables surprises

-         La décadence du peuple aborigène dans les grandes villes, qui on espère ne reflète pas la majorité de ce merveilleux peuple

-         La saison qui n’était pas adéquat à la baignade sur les superbes plages du sud

Pour notre dernier jour sur le continent australien, nous terminons notre périple en beauté avec une sortie en mer sur la Grande Barrière de Corail inscrite au Patrimoine mondiale de l’UNESCO….visible depuis la lune……

Elle est une merveille de la nature, qui s’étire sur 2300 kms de long pour 80 au maximum de large et est âgée entre 600 000 ans et 18 millions d’années, elle forme le plus grand récif au monde ! Pour être plus précis, ce sont 2900 massifs distincts qui forment une barrière parallèle à la côte dans l’océan Pacifique.

Formant une immense colonie de minuscules animaux, les polypes coralliens sont à l’origine de la formation de la Grande Barrière de corail. Tous les coraux ressemblent à un tube primitif d’où sortent des tentacules.

Les coraux durs, principaux architectes et constructeurs des massifs coraliens, sécrètent du calcaire. Lorsque les polypes meurent, leurs squelettes restent, et une nouvelle génération de polypes s’installe sur la précédente. Peu à peu, des milliards de squelettes se cimentent entre eux pour former un récif qui ne cesse de croître.

L’environnement marin comprenant les récifs coralliens abrite la plus grande biodiversité de tous les écosystèmes de la planète, à une échelle encore bien plus supérieure à celle des forêts humides.

La Grande Barrière de corail héberge des baleines, des dauphins, des tortues et une multitude de poissons, coraux, algues, éponges, échinodermes (ex : concombres de mer), mollusques et oiseaux marins….

Mais malheureusement des dangers la menacent, les trois principaux sont : les polluants organiques, la pêche excessive et, surtout, le réchauffement climatique.

Les scientifiques prédisent que si la situation se maintient, il pourrait ne rester plus que 5% de récifs coralliens à l’horizon 2050 …

Nous voilà arrivés sur la fameuse côte Est,(que nous avions déjà parcourue en partie lors d’un précédent voyage) pour embarquer sur la non moins fameuse Magnetic Island.

Cette île, est la plus grande réserve naturelle de Koalas de l’état du Queensland, sa moitié est classée parc national. Les eaux qui l’entourent, font partie du précieux Patrimoine Mondial de la Grand barrière de corail.

Nous avons passé d’agréables journées, faites de promenades dans la forêt, à observer les petites boules de poils grises, perchées dans les arbres ainsi que de détente, sur les superbes plages, sauvages, où l’on a eu la chance de nager avec les tortues, au milieu de poissons tropicaux.

Nos soirées n’étaient pas moins intéressantes, nous avions déniché un superbe camping, niché dans la forêt tropicale où la nuit venue, les opossums descendaient des arbres pour se nourrir.

Kakadu, superbe parc national inscrit au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, en territoire Aborigène, situé à l’est de Darwin, est le plus grand parc national de l’Australie.

Il abrite une incroyable variété d’espèces et d’habitats naturels, des rivières traversent le plateau rocheux et s’écoulent ensuite dans les basses terres immergeant les vastes plaines du Kakadu et transformant le nord du parc en immense marécage.

La différence entre la saison sèche (d’avril à octobre) et humide (novembre à mars) est telle que certaines zones inondables  sont parfaitement asséchées en septembre et noyées sous trois mètres d’eau quelque mois plus tard.

Kakadu constitué de savanes, de forêts et de marécages renferment plus de mille espèces végétales, dont beaucoup servent aux aborigènes pour l’alimentation et les préparations médicinales.

Kakadu héberge de nombreuses espèces de grenouilles, poissons, mammifères, reptiles, oiseaux et au moins 10 000 variétés d’insectes (on a testé pour vous les moustiques !).

Kakadu recèle l’un des plus extraordinaires ensembles d’art rupestre d’Australie, datant de 10 000 0 à 20 000 ans.

Nous sommes à Darwin, ville cosmopolite à l’atmosphère nonchalante, au climat tropical et capitale de l’état du Nord.

Nous prenons enfin quelques jours de repos bien mérité, après plus de 8000 kms parcourus.

A peine arrivés, nous nous empressons d’aller à la plage pour notre premier bain de mer…mais à notre grande surprise il n’y a personne dans la belle eau turquoise à 28 ° ……il y a pourtant bien des sauveteurs, pour surveiller la baignade ainsi que des panneaux explicatifs sur les dangers liés aux méduses boites et leurs piqures mortelles (baignade interdite à une certaine période pendant laquelle elles abondent), il peut y avoir aussi des crocodiles de mer et des requins….C’est donc pour cela qu’il n’y a personne dans l’eau…..trop dangereux !!!! Nous reportons donc notre petit bain de mer à plus tard (à Cairns, je pense) et nous nous rabattons sur un petit lac salé et un lagon aménagé avec filet anti crocos (en 2010 il a été enlevé 101  crocodiles de mer à Darwin et dans les environs).

Nous occupons nos dures journées à la baignage, au barbecue, au coucher de soleil sur la plage, aux bars et restaurants (julien à d’ailleurs gouté au crocodile !)…….

Nous avons donc bien apprécié cette ville, malgré une amende de 130 dollars, chacun, pour avoir dormi dans notre van, sur le front de mer !